Le Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC) a publié, ce lundi 8 octobre, son rapport sur « Les impacts d’un réchauffement climatique global de 1,5 °C par rapport à 2 °C et les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à suivre pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, dans le cadre plus général du développement durable et de l’éradication de la pauvreté ». Pour ce faire, 6 000 publications scientifiques ont été analysées.
Le rapport du GIEC
195 États membres du Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC) se sont réunis du 1er au 5 octobre 2018 pour examiner le rapport spécial sur :
- l’impact d’un réchauffement global de 1,5 °C par rapport à la période pré-industrielle ;
- les trajectoires d’émission de gaz à effet de serre correspondantes.
Demandé par la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) dans le cadre de l’Accord de Paris, ce rapport doit servir de base scientifique aux discussions de la COP24 qui commencera le 3 décembre 2018 à Katowice, en Pologne. Ce rapport a été coordonné par un des groupes de travail du GIEC, co-présidé par la chercheuse française Valérie Masson-Delmotte. Parmi les 91 auteurs principaux sélectionnés par le GIEC pour élaborer ce rapport, figurent cinq scientifiques travaillant dans des laboratoires de recherche français.
Qu’est-ce que le GIEC ? Le GIEC a été créé en 1988 par deux organismes de l’ONU, l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Son rôle est d’analyser les nombreuses études scientifiques réalisées sur le changement climatique et d’identifier les résultats les plus significatifs. Les rapports qu’il produit sont au cœur des négociations internationales sur le climat et sont fondamentaux pour alerter les décideurs et la société civile sur l’ampleur du réchauffement climatique, ses conséquences et leur gravité.